Abdelmadjid Tebboune rencontre la communauté algérienne en Italie

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a rencontré, mercredi soir à Rome dans le cadre de sa visite d’Etat de trois jours en Italie, des représentants de la communauté algérienne établie dans le pays.

Comme il l’avait fait il y a une semaine à Ankara, à l’occasion de sa visite en Turquie, Abdelmadjid Tebboune a donc échangé avec certains membres de la diaspora en Italie afin de s’enquérir de leurs préoccupations et de les sensibiliser au développement économique de l’Algérie. 

Après avoir salué la création fin mars de l’Union des Associations des Algériens d’Italie (UAAI), à qui il a demandé d’être « une force de propositions », le chef de l’Etat a souligné l’excellence des relations entre l’Algérie et l’Italie à travers « les positions historiques et honorables » prises par la Botte durant la guerre de libération, et le soutien de Rome pendant les moments « les plus difficiles » de la décennie noire. 

« Lorsque l’Algérie s’est enfoncée dans les ténèbres du tunnel sanguinaire des années 90, nous n’avons trouvé à nos côtés que l’Italie. Un blocus aérien et terrestre serré nous a été imposé, et Alitalia était la seule compagnie à briser ce blocus », a-t-il rappelé.

Il s’est par ailleurs montré reconnaissant sur l’aide financière accordée par l’Italie – à l’aube des années 90 – au moment où l’Algérie « peinait à régler ses dettes au Fonds monétaire international (FMI) », et sur les lignes de crédit qui ont permis « aux Algériens d’oublier l’isolement » quand le trésor algérien affichait « 300 millions USD de solde ».

Aux interrogations de ses interlocuteurs concernant l’avenir économique de l’Algérie, le Président Tebboune a encouragé les opérateurs expatriés « à lancer des projets avec leurs homologues d’Italie » en arguant que le plus grand pays d’Afrique « offre toutes les facilités pour réaliser cet objectif ».

« Rien n’empêche la création d’une banque algéro-italienne pour permettre à notre communauté en Europe de transférer légalement les fonds et créer des sociétés mixtes algéro-italiennes », a-t-il suggéré.

Et de conclure :  « L’heure est venue pour concrétiser de véritables projets et les portes sont ouvertes à tous ».

Mansouria Fodeili