Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), Abdelbaki Benziane et l’ambassadeur de Malaisie en Algérie, M. Mohammad Faizal Razali, ont examiné jeudi les moyens de renforcer la coopération et l’échange scientifique entre les deux pays.

Dans son communiqué, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué que l’entretien a permis de faire un état des lieux « de la coopération et de l’échange scientifique entre l’Algérie et la Malaisie » afin de trouver « les voies et moyens de les renforcer et de les élargir à tous les domaines ». 

Concrètement Kuala Lumpur propose qu’Alger s’appuie sur ses « expériences réussies et ses pratiques positives » dans les secteurs de « la sécurité alimentaire et énergétique et de la santé du citoyen » ainsi que sur son succès dans la « qualité de l’enseignement », explique le MESRS.

Et d’ajouter : « Conclure un accord sur la reconnaissance d’équivalence des diplômes obtenus dans les universités des deux pays était également au centre des discussions entre les deux parties ». 

De son coté, l’ambassadeur de Malaisie a proposé que l’Algérie puisse aussi bénéficier du savoir faire de son pays en matière de « finance islamique » à travers notamment un enseignement – dit « halal » – ayant fait ses preuves « dans les grandes universités mondiales », a-t-il fait savoir.

Concernant la coopération universitaire entre les deux Etats, M Razali a rappelé que son pays accueillait au sein de ses établissements « une forte présence d’enseignants chercheurs et d’étudiants algériens » pour des thèses de doctorat. Une communauté scientifique qui se distingue principalement, selon lui, dans le domaine « des mathématiques ».

Evoquant l’expatriation de ses propres étudiants, le diplomate a aussi souligné que l’Algérie restait une destination de choix pour ses compatriotes en raison des « coûts moindres des études, de la sécurité et du rapprochement culturel ». 

A l’issue de leur entrevue, les deux parties ont formulé le désir de hisser leur coopération à travers un principe « gagnant-gagnant » et de construire « un large réseau » entre établissements universitaires malaisien et algérien. 

Mansouria Fodeili