
Le ministre algérien de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Cherhabil, a appelé mercredi à l’occasion du Digital African Summit d’Alger (31 mai-2 juin)- une initiative du Groupement Algérien des Acteurs du Numérique – au renforcement de la coopération africaine dans le domaine du digital.
« Les initiatives interafricaines en matière de numérisation sont déterminantes pour l’avenir de l’Afrique. La responsabilité de réduire la fracture numérique incombe uniquement aux pays africains », a indiqué dans une communication intitulée « Gouvernance » Hocine Cherhabil.
Puis, il a préconisé – face à un parterre de professionnels du secteur, de responsables onusiens et du corps diplomatique – la poursuite du « processus d’intégration africaine » – grâce à l’accord de Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) – et le renforcement de l’infrastructure dans le cadre « du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) », suggère-t-il.
« Il s’agit notamment du projet de la dorsale transsaharienne de fibre optique reliant l’Algérie au Nigeria qui contribuera au développement de la digitalisation sur le continent », a-t-il poursuivi avant de rappeler que l’Algérie a déjà déployé la fibre optique « jusqu’à sa frontière sud avec le Niger ».
Intervenant à la tribune, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, a de son coté souligné l’expérience algérienne en matière de « numérisation de l’administration ».
Son collègue chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups auprès du Premier ministère, Yacine Oualid El Mahdi, a quant à lui mis en exergue les différentes mesures et dispositions au profit des startups qui contribueront, espère-t-il, « au développement socio-économique et technologique de l’après Covid-19 ».
Invité à s’exprimer lors d’une table ronde autour de la numérisation en Afrique, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Algérie, M. Voho Sahi Alphonse, a fait savoir que son pays était prêt à accueillir « les investisseurs algériens » activant dans les technologies de l’information et de la communication.
A noter que plus de 200 entreprises et startups africaines du numérique ainsi que des délégations économiques issues d’une trentaine de pays participent au Digital African Summit.
Mansouria Fodeili