
L’Assemblée populaire nationale (APN) a adopté en séance plénière, mardi à l’unanimité, le projet de loi modifiant et complétant la loi 07-06 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts.
C’est en présence des ministres de l’Environnement, Samia Moualfi et des Relations avec le Parlement, Basma Azouar que l’APN a entériné le projet de loi sur les espaces verts.
A l’issue du vote, Mme Moualfi a assuré que le texte de loi allait « garantir des lieux de loisirs et de détente, avec des chances égales et équitables d’accès aux ressources disponibles » tout en et en veillant à ancrer chez les citoyens « la culture des espaces verts ».
Elle a par ailleurs indiqué que la loi relevait des orientations présidentielles relatives à « l’octroi de certaines prérogatives » de l’administration centrale aux administrations locales en ce qui concerne « la délivrance des contrats administratifs ».
« L’objectif de l’amendement de la loi 07-06 du 13 mai 2007 est d’élargir les espaces verts par rapport aux espaces construits, en veillant à les introduire dans chaque projet de construction sur la base d’études urbaines et architecturales », a-t-elle ajouté .
Pour la réussite du projet, le ministre a ainsi appelé à la « nécessaire conjugaison des efforts de tous les secteurs », à travers des initiatives « collectives et individuelles », et au concours de la société civile « pour accompagner les mesures visant à transformer les villes algériennes en villes vertes durables ».
Outre l’adoption du texte de loi, la commission ad hoc de l’Assemblée – dans son rapport complémentaire – a prévu la mise en place de deux commissions.
La première consistant en la création d’une commission interministérielle chargée d’examiner les dossiers de classement « des parcs urbains, des jardins spécifiques et des forêts urbaines », a expliqué Mme Moualfi.
La seconde qui verra le jour au niveau des wilayas et aura pour objectif l’émission d’avis « sur les dossiers de classement des différents types d’espaces verts déclarés par le wali ou le président d’APC », a conclu la ministre.
Amale Hoummati