Le ministère de la Santé en Algérie appelle à la vigilance sur les risques d'intoxication alimentaire

Le ministère de la Santé a alerté jeudi la population sur les mesures préventives à prendre pour éviter les intoxications alimentaires, individuelle et collective, durant la période estivale.

« Les symptômes les plus fréquents d’une toxi-infection alimentaire, pouvant se manifester durant une période pouvant aller de quelques heures à quelques jours, sont des nausées, des douleurs abdominales et parfois l’apparition de diarrhée et de fièvre », indique dans son communiqué le ministère.

A cet effet, il recommande aux citoyens d’appliquer « les règles élémentaires » en matière d’hygiène en veillant « à la propreté des mains et de la vaisselle, à laver les légumes et fruits avant leur utilisation et à vérifier la date de péremption des produits ».

En outre, il conseille de maintenir le réfrigérateur à une température comprise entre « 4 et 8 degrés celsius » mais aussi « de laver les planches de coupes et tous les ustensiles de cuisine ayant servi pour les viandes crues, de décongeler les viandes au réfrigérateur ou au micro-ondes et de ne jamais décongeler à température ambiante, ainsi que de ne jamais cuire les viandes à mi-cuisson et de les refaire cuire plus tard ».

La Santé préconise par ailleurs de se débarrasser des boites de conserve « déformées ou bombées » et celles « dégageant une odeur suspecte » et de séparer dans le frigo « les aliments cuits des aliments crus » afin d’éviter les contaminations croisées. Elle a aussi insisté sur le risque qu’il existait à laisser des aliments cuits « plus de deux heures à température ambiante ».

Pour limiter le phénomène intoxicatoire, le ministère du Commerce a décidé d’intensifier les opérations de contrôle sur « l’eau minérale, les jus, les fromages et les produits laitiers » qui demeurent « sensibles et périssables », explique le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes, Mohamed Louhaidia.  

Le haut fonctionnaire a ainsi fait savoir que ce programme spécial visera « les unités de production et les circuits de commercialisation, dont les conditions d’étalage et de stockage ».

A noter que sur le premier trimestre 2022 « quelque 400 cas d’intoxication » ont été recensés précise le ministère du Commerce.

Amale Hoummati