Réunion des BRICS en Chine

L’Algérie fera-t-elle partie à terme des BRICS (acronyme désignant le regroupement économique et politique du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud)? 

L’idée est sur la table si l’on croit le Président de la république Abdelmadjid Tebboune qui a déclaré dimanche, lors de son traditionnel rendez vous politique télévisé avec une partie de la presse nationale, que « l’adhésion au Groupe BRICS est tributaire de conditions économiques auxquelles l’Algérie satisfait en grande partie ». 

Interrogé par un journaliste qui lui demandait si il envisageait de déposer une candidature, le locataire d’El Mouradia a fait savoir qu’Alger observait de près ce groupement de pays qui constituent, selon lui, « une puissance économique et politique ». 

Il a par ailleurs ajouté que le projet de rejoindre les BRICS était « envisageable » afin de placer l’Algérie – dont la politique non alignée est inscrite dans son adn – « à l’abri des tiraillements entre les deux pôles ».

Rappelons que les BRICS qui représentent 42 % de la population de la planète (3,2 milliards de personnes) et 25% du produit intérieur brut (PIB) mondial ont reçu fin juin les demandes d’adhésion de l’Argentine et de l’Iran.