Lait de chamelle en Algérie

Les laboratoires de recherche de l’université Chahid Hamma Lakhdar d’El-Oued ont annoncé lundi travailler sur l’accompagnement technique d’un projet international visant à améliorer la transformation et la commercialisation du lait de chamelle. 

Baptisé Camel Milk, le programme s’inscrit dans le cadre du Partenariat pour la recherche et l’innovation dans la région méditerranéenne (PRIMA) et concerne « les systèmes alimentaires et les ressources en eau dans le bassin méditerranéen », a indiqué le chef du département d’information et de communication de l’université d’El-Oued, Dr. Khalifa Gaïd.

Il a par ailleurs précisé que le groupe d’experts et d’enseignants-chercheurs rattachés à PRIMA, et issu de sept pays (l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, la France, la Croatie, la Turquie et l’Algérie), sont spécialisés dans les domaines « ayant un rapport avec l’élevage de bétail laitiers ». 

« Les membres du projet s’impliquent dans la recherche de solutions permettant de promouvoir la chaîne de production et d’obtenir des résultats scientifiques pour valoriser et améliorer la qualité des produits à base de lait de chamelle », a expliqué le Professeur.

Et d’ajouter : « l’Algérie recèle d’une richesse cameline apte à contribuer à la croissance économique ».

Pour ce faire, M Gaid espère que les modalités réglementaires favoriseront la commercialisation des produits laitiers « dans les pays membres de l’Union européenne, en Turquie et en Algérie », la création « de fermes spécialisées dans la production du lait de chamelle », et l’obtention « d’un label de qualité ».

Sur le terrain, le chargé de communication de l’université d’El Oued a évoqué la ferme pilote Tidjane. Une structure réalisée par un investisseur privé, dont la mise en place doit servir, selon lui, à « concrétiser les résultats de ce projet », notamment en ce qui concerne « les questions relatives aux causes de mortalité, aux zoonoses, aux pathologies camélines, au suivi vétérinaire nécessaire, à l’offre nutritionnelle, à l’augmentation de la production de lait de chamelle et à la modernisation des appareils de traite », a-t-il détaillé.

Il a fait savoir, en guise de conclusion, que les données recueillies seront publiées « avant la fin de l’année en cours ».

Mansouria Fodeili