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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a annoncé jeudi à Alger, le lancement de l’opération de recensement général du cheptel sur l’ensemble du territoire.

C’est à l’occasion d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN) que M. Henni, interpellé sur les chiffres contradictoires relatifs au cheptel en Algérie, a indiqué que le recensement « avait démarré la semaine dernière depuis la wilaya de Tiaret » et qu’il s’étalera sur une période « de 45 jours ».

« L’opération contribuera également à la préservation des espèces animales outre le recensement avec précision du nombre des maquignons et éleveurs, afin d’apporter le soutien à ceux qui le méritent », a-t-il ajouté.

Puis, le ministre a expliqué que le processus de recension des bêtes s’effectuerait à travers des commissions présidées par les walis comprenant « des représentants des services agricoles, des services vétérinaires, de l’Union nationale des paysans algériens et de la Chambre nationale d’agriculture ». 

Répondant à une question concernant la récupération des terres dans la wilaya de Djelfa, le Premier responsable du secteur a affirmé qu’elle avait bénéficié de la création « de 23 nouveaux périmètres agricoles » qui s’étendent « sur 59.259 hectares », a-t-il précisé.

Et de compléter : « A cela s’ajoute cinq autres périmètres d’une superficie de plus de 12.000 hectares, et qui sont actuellement en cours d’étude par le bureau national d’études spécifiques au développement rural ».

Interrogé sur le cas des fonctionnaires du Centre national d’élevage équin (CNEET) de Tiaret, qui n’ont pas été payés depuis 38 mois, le ministre de l’Agriculture a reconnu que le CNEET traversait depuis six ans des « difficultés financières ».

M Henni a ensuite rappelé que le Centre comptait dans les années 70 « 1.246 têtes équines, et 600 fonctionnaires » contre « 14 têtes actuellement », a-t-il déploré avant de poursuivre : « Cette situation a eu des répercussions sur les fonctionnaires, au nombre de 36, qui ne perçoivent pas leurs salaires ».

« Des mesures ont été prises pour la restructuration de ce centre, notamment la désignation d’un nouveau directeur à sa tête qui a reçu des instructions pour le règlement du problème des salaires et l’entrée en vigueur, dès janvier prochain, de nouveaux tarifs des prestations », a-t-il promis en guise de conclusion.

Mansouria Fodeili