Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a accordé, jeudi à une partie de la presse nationale, un entretien au cours duquel il a dressé un bilan de mi-parcours de son action à la tête du pays tout en se projetant sur 2023 qui devrait voir l’Algérie rejoindre les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Nous vous proposons ci-dessous les principales déclarations du locataire d’El Mouradia ainsi que les mesures envisagées pour l’année prochaine.
Un second mandat
« Je n’ai aucune réponse et je n’y pense même pas. Nous sommes à deux ou trois mois au-delà de la mi-mandat et c’est plus que trop tôt d’en parler.L’essentiel, c’est qu’il reste encore deux années pour terminer et concrétiser mes engagements et c’est au peuple de juger par la suite. Chaque chose viendra en son temps ».
Le gouvernement
« L’évaluation de staff gouvernemental répond aux impératifs de résultat. Il ne faut sacrifier aucun cadre sur la base des critiques qu’il essuie.Je ne suis pas satisfait à 100% de tout ce qui a été réalisé jusque là mais l’année 2023 sera celle de la consolidation et de la consécration des réalisations accomplies ces dernières années pour parvenir à une véritable Algérie nouvelle ».
La constitution
« La Constitution a changé beaucoup de choses comme la moralisation de la vie publique, la valorisation du rôle du mouvement associatif et de la jeunesse ».
La lutte contre la corruption
« 20 milliards de dollars ont déjà été recouvrés à l’intérieur du pays dans le cadre de la lutte contre la corruption et du recouvrement des fonds pillés et détournés ».
Le marché parallèle
« Aucun chiffre n’existe sur le véritable montant de ces fonds. Le plus important est d’éradiquer ce phénomène et de faire bénéficier l’économie nationale de ces fonds à travers la création de la richesse et des emplois ».
Les actions et mesures envisagées pour l’année 2023
– L’adhésion de l’Algérie aux BRICS
– La poursuite de l’augmentation des salaires des travailleurs
– L’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants et le recrutement des diplômés des Ecoles normales supérieures (ENS).
– La régulation des prix
– Le renforcement de la production nationale
– La généralisation de la numérisation
– L’exportation de l’excédent de production d’électricité vers l’Europe.
– La multiplication des découvertes de gaz afin de porter le volume des exportations d’environ 53 Mds M3 actuellement à près de 100 Mds M3.
– L’intégration des sociétés algériennes dans la sous-traitance automobile en visant la construction d’autres types de véhicules, tels les tracteurs, les camions et les motocycles.
– Une visite présidentielle en Russie et en Chine.
– Le déplacement en Algérie du Prince héritier Mohamed Ben Salman.
Mansouria Fodeili