Le vice-président de la Fédération internationale pharmaceutique (FIP), Dr Prosper Hiag, a affirmé, vendredi à Alger, que l’Algérie était « un modèle » en Afrique en termes de taux de couverture de ses besoins pharmaceutiques.
Invité du 6ème séminaire de la Fédération algérienne de pharmacie (FAP), qui s’est tenu du 21 au 23 décembre, M. Hiag, a appelé à « l’unification des programmes pédagogiques à l’Université » et à relever le défi « pour garantir l’autonomie continentale et garantir des médicaments de qualité ».
A ce propos, le représentant des pays africains à la FIP a estimé que l’Algérie était un « modèle » en termes de couverture nationale dans le domaine pharmaceutique.
Président de la FAP, Pr Abdelhakim Boudis a de son coté souligné « les progrès enregistrés » dans le domaine de la formation en Afrique en évoquant le partenariat entre « les Facultés de pharmacie de Bordeaux et d’Alger ».
Cette expérience des pays développés permet ainsi, selon l’universitaire algérien, de promouvoir la filière pharmacie en tant que « maillon fort » dans le système de santé.
Pour l’enseignant à l’université de Bordeaux, Nicolas Sevenet, – qui a salué le « niveau atteint par la filière pharmacie en Algérie » – la coopération internationale est une nécessité pour « éviter au monde une crise comme celle induite par la propagation de la pandémie Covid-19 », a-t-il précisé.
Un propos corroboré par le doyen de la faculté de pharmacie de l’Université d’Alger, Reda Djidjik qui a rappelé quant à lui « le rôle du pharmacien » lors des différentes crises sanitaires.
Venu du Sénégal pour participer au séminaire, le professeur Papa Madieye Gueye a lui aussi plaidé, pour l’échange d’expériences entre « les Universités africaines » afin, a-t-il suggéré, « d’améliorer le niveau de formation et de développer l’industrie pharmaceutique ».
Acteur important dans l’univers de la santé, l’université algérienne envisage d’après le professeur et expert en industrie pharmaceutique, Kamel Mansouri, d’« actualiser » les programmes pédagogiques, notamment dans le domaine pharmaceutique, « pour faire face » aux futures épidémies.
Amale Hoummati