Route transsaharienne qui traverse l'Algérie

Le Secrétaire général (SG) du ministère de Travaux publics (MTP), de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, Salim Djaalal, a insisté, samedi à Sétif, sur la gestion économique de la route transsaharienne dès son achèvement.

Présidant l’ouverture d’une journée d’étude, initiée par Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), sur « l’importance des infrastructures de base de transport pour l’économie nationale », M Djaalal a indiqué qu’il était désormais important « d’aller vers d’autres étapes qui permettent de tirer avantage » de la transsaharienne.

« Nous pouvons affirmer que nous avons pratiquement réalisé cette route dans sa tranche en Algérie dont il ne reste plus de 7 km.Il faut passer maintenant à la phase de gestion économique du projet pour le déplacement des personnes et les échanges commerciaux entre les 6 pays traversés par cette route », a-t-il suggéré.

Le SG du MTP a ensuite précisé que toutes les dispositions avaient été prises « pour lever les entraves susceptibles d’être rencontrées par l’opérateur économique pour transporter ses marchandises ». 

Il a par ailleurs annoncé la transformation de l’actuel CLRT en un «  Comité économique de coordination » afin, a-t-il expliqué, de faciliter les échanges -entre pays concernés – « depuis les ports jusqu’au plus profond de l’Afrique ».

« L’Algérie a accordé une grande importance à cette route qui constitue une artère vitale attractive de développement surtout qu’elle possède un des plus grands réseaux routiers d’Afrique avec plus de 141.000 km de routes toutes catégories confondues », a complété le haut fonctionnaire. 

Invité à s’exprimer lors de cette rencontre, le wali de Sétif, Mohamed Lamine Deramchi, a estimé de son côté, que la route transsaharienne constituera « un lien de consolidation des échanges commerciaux et d’augmentation de leurs volumes ». 

Il a en outre rappelé que sa wilaya allait bénéficier pleinement de ce projet grâce notamment à un réseau local composé de « 634 km de routes nationales, 689 km de chemins de wilaya, 1.162 km de chemins communaux en plus de 75 km d’autoroute, 83 km de voie ferrée et 15,2 km de ligne de tramway », a-t-il détaillé.

Pour rappel, la Transsaharienne couvre environ 10 000 km de routes – entre l’Algérie, la Tunisie, le Niger, le Mali, le Tchad et le Nigéria – dont 2300 km pour le seul territoire national.

Mansouria Fodeili