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Le roi Pelé s’est éteint, ce jeudi à Sao Paolo, à l’âge de 82 ans des suites d’un cancer du côlon, a annoncé sa famille.
L’icône du football brésilien a donc perdu son dernier match face à une maladie du côlon qui le rongeait depuis de longues semaines.
Né le le 23 octobre 1940, à Três Coraçoes (État du Minas Gerais), le petit Edson s’est très tôt passionné pour le ballon dont il sera le fidèle ami durant toute sa carrière.
Champion du monde en 1958 en Suède, à seulement 17 ans, Pelé fait une entrée fracassante dans le paysage footbalistique mondial au point de devenir par la suite le meilleur joueur de sa génération, voire de l’histoire selon certains commentateurs.
Sa grâce balle au pied, son intelligence dans le jeu, sa vitesse, sa technique hors norme et son exceptionnelle détente verticale lui permettront de décrocher deux nouvelles Coupes du monde, en 1962 et en 1970, et d’inscrire avec ses clubs respectifs et sa Seleçao plus de 1000 buts (plus de 1200 selon certains historiens ) en 1363 matchs.
Si on devait ne retenir que quelques actions d’anthologie du Brésilien, nul doute que la tête piquée – lors du Mondial de 1966 – que Gordon Banks alla chercher au prix d’une détente exceptionnelle, ou le grand pont sur le portier uruguayen, Ladislao Mazurkiewicz,- en demi-finale de la Coupe du monde au Mexique en 1970 -, resteront gravés à tout jamais sur la rétine des passionnés de ballon rond.
