La numérisation du secteur de l’industrie pharmaceutique pour contrôler le marché du médicament et lutter contre le gaspillage a été au centre des débats qui ont animé jeudi à Annaba la seconde journée du Salon international de la pharmacie et de l’industrie pharmaceutique Alpharma.
Lors d’un atelier entre professionnels du secteur – pharmaciens, représentants de laboratoires pharmaceutiques et industriels -, plusieurs intervenants se sont accordés pour dire que l’objectif de la numérisation est de « réguler le marché pharmaceutique » et de « rationaliser la distribution et la consommation de médicaments ».
Ils ont par ailleurs précisé que ce processus devait être le fait « des différents acteurs impliqués dans la chaîne pharmaceutique, y compris les gestionnaires, les producteurs et les distributeurs ».
A ce propos, le responsable central au ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique, chargé des systèmes informatiques et de la numérisation, M. Mehdi Amrouni a indiqué que la digitalisation du parcours des médicaments a permis « de clarifier la vision quant à la disponibilité des produits pharmaceutiques ».
« Environ 120 déclarations de production et d’importation de produits de pharmacie sont enregistrées quotidiennement sur la plate-forme numérique relative au cheminement des médicaments », a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs affirmé que le numérique contribuera à « maîtriser les mécanismes du marché pharmaceutique, imposer la transparence dans la définition et la réalisation d’objectifs liés à la santé, et avoir une vision prospective pour le marché pharmaceutique ».
Représentant le Syndicat national des pharmaciens d’officine, Dr. Walid Ayad, a de son coté conclu la table ronde en estimant que la numérisation de la prescription médicale représente un processus « très important pour le pharmacien ».
Mansouria Fodeili