
Le ministre de la Santé, M Abdelhak Saihi, a affirmé jeudi à Alger que la création du premier plan national stratégique d’élimination des hépatites 2023-2026 a pour objectif de réduire de 50% la morbidité et la mortalité liées aux hépatites.
Dans un discours prononcé en son nom par la directrice de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la santé, Mme Samia Hammadi, – à l’occasion de la journée mondiale contre l’hépatite, le 28 juillet -, le ministre a estimé que l’Algérie pourra « commencer par l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant » à condition qu’une « grande mobilisation » se mette en place en vue d’« atteindre les objectifs assignés ».
M. Saihi a poursuivi en mettant l’accent sur « l’importance de la recherche scientifique » tout en réaffirmant la volonté de l’Algérie de « réunir tous les moyens possibles pour atteindre les ODD et mettre fin au sida, aux hépatites virales, et à la tuberculose en tant que problème de santé publique d’ici à 2030 », a-t-il précisé.
Pour ce faire, Mme Hammadi a exposé les grandes lignes du plan national stratégique d’élimination des hépatites qui mise essentiellement sur « la prévention, le dépistage, et la prise en charge des malades » conformément aux textes de loi « accompagnant ce plan », a-t-elle fait savoir.
La responsable au ministère a en outre insisté sur l’aspect préventif qui constitue « le principal axe de la lutte contre cette maladie » mais aussi sur la « coordination avec tous les acteurs sur le terrain» ainsi que la création « de centres de dépistage au niveau des différentes wilayas ».
Elle a également rappelé, en conclusion, l’importance du maintien d’un taux élevé de couverture vaccinale contre l’hépatite (B) « chez les nouveaux-nés, et son intensification chez les catégories à risque ».
Amale Hoummati