
La seconde édition de l’African Conférence Startup (ASC), qui se déroulera du 5 au 7 décembre prochain à Alger promet d’être « exceptionnelle », a déclaré lundi dans la capitale le ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid.
Intervenant lors de la conférence de presse de présentation de l’ASC organisée au siège de l’accélérateur public de startups Algeria Venture – le ministre a indiqué que ce grand raout technologique devrait rassembler « plus de 200 experts internationaux, environ 50 ministres et décideurs africains dans le domaine des startups et de l’innovation, plus de 200 investisseurs et responsables des Fonds d’investissement et capitaux à risque dans le continent et près de 10.000 participants ».
Il a poursuivi en confirmant la présence « de près de 200 exposants de différents pays africains » mais aussi la participation de partenaires étrangers tels que « l’Agence allemande de coopération internationale GIZ, l’Union Africaine, les différentes agences de coopération en Afrique ainsi que des établissements financiers qui ont rejoint cette initiative », s’est-l félicité.
En ce qui concerne le programme de l’ASC, M El Mahdi Oualid a annoncé que plusieurs évènements – au niveau du Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger) – sont prévus, et notamment « les concours africains dans le domaines de l’Intelligence Artificielle pour le développement durable (AI 4 Good Challenge) ou de la robotique (AI 4 Robotics) », a-t-il précisé.
« Une réunion ministérielle qui regroupera les ministres africains en charge des startups, sera, en outre, au menu de la 2ème édition de l’ASC », a-t-il fait savoir avant d’ajouter que l’objectif de ce rendez vous est « la concrétisation des décisions adoptées par les participants à cette réunion en 2022 » avec des projets cruciaux pour l’environnement des startups en Afrique tels que « la création d’un Fonds des fonds africains des startups » qui permettra « de financer les startups du continent au lieu de recourir aux investisseurs étrangers », a -t-il insisté.
Il s’agira aussi, lors de cet échange ministériel, de l’adoption « d’une stratégie africaine uniforme » pour réduire « la fuite des cerveaux » et faciliter « la mobilité des talents africains et les startuppeurs entre les différents pays du continent ».
En conclusion, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises a rappelé que l’Algérie a pour ambition d’être « la source des initiatives africaines visant à faire de l’Afrique un marché fertile pour l’innovation et la créativité technologique ».
Mansouria Fodeili