Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M Youcef Cherfa, a donné, samedi à Alger, le coup d’envoi de la préparation du plan national 2024 de prévention et de lutte contre les incendies de forêts qui sera placé sous le signe de la numérisation.

Réuni au siège de la Direction générale des forêts (DGF), en compagnie des cadres de la DGF, le ministre a insisté sur l’impératif de « recenser les moyens matériels et humains nécessaires à la préparation du plan national » et de parachever « le programme d’ouverture de pistes et de tranchées pare-feu ».

Il a par ailleurs précisé que pour agir avant le mois de mai 2024, il sera procédé « dans les plus brefs délais », et en coordination avec les secteurs ministériels concernés, à l’installation « d’une commission nationale chargée de la protection des forêts ». 

Dans cette optique, M Cherfa a appelé à entamer, pour le mois d’avril 2024, le « recensement et l’équipement des points d’eau », l’élaboration « d’une carte numérique » des sites ainsi que « la réhabilitation et la restauration des paysages forestiers dégradés au niveau de 39 wilayas ».

Il a également mis en avant l’importance « de recourir aux nouvelles technologies » qui permettront, selon lui, « de définir les surfaces et de détecter les foyers d’incendies ».

Pour ce faire, il prône l’utilisation « des satellites et des drones » via la numérisation intégrale du système d’intervention.

Le ministre de l’Agriculture a poursuivi en rappelant la nécessité d’adopter une méthode de travail efficace « avec la prise de décisions proactives ».

« Outre la sensibilisation et l’association de la société civile à toutes les étapes de la campagne de prévention et de lutte contre les incendies, les travaux forestiers précoces sont également importants pour éviter les feux de forêt et les pertes humaines et matérielles », a-t-il ajouté.

M Cherfa s’est aussi félicité du soutien financier des pouvoirs publics qui débloqueront pour 2024 une enveloppe « de près de 8,6 milliards DA », a-t-il fait savoir en guise de conclusion.

Amale Hoummati