Le Directeur général des Douanes, Abdelhafidh Bakhouche, a annoncé jeudi à Alger que les Douanes algériennes allaient relever le défi des mutations stratégiques à la faveur d’une planification prospective et d’une valorisation de la ressource humaine.
C’est à l’occasion de la Journée internationale des douanes, célébrée le 26 janvier et organisée au Cercle nationale de l’Armée, que M. Bakhouche a indiqué que le corps des Douanes subira des mutations stratégiques importantes visant la réalisation de plusieurs objectifs « dont la création d’un système de gestion basé sur la planification prospective et l’évaluation des objectifs impliquant des indicateurs de mesure de la performance ».
Il a ensuite expliqué que cette réforme doit reposer sur « le rôle vital de la ressource humaine et l’importance du partenariat avec l’ensemble des secteurs et des acteurs » ainsi que sur « le renforcement des mécanismes du contrôle douanier sous toutes ses formes » et sur la facilitation du commerce internationale aux frontières « pour améliorer le climat d’investissement ».
Il a par ailleurs précisé que son administration aspirait à devenir « un pôle régionale en matière de formation douanière » vis à de plusieurs « pays frères et amis ».
« Dans le cadre du renforcement de la coopération institutionnelle en vue de protéger l’économie nationale contre toute forme de fraude, de contrebande et de criminalité transnationale, les Douanes algériennes s’emploient à actualiser certains accords conclus dans divers domaines, notamment ceux relatifs à l’échange d’expertise et d’informations ainsi qu’à la formation et à la simplification des procédures administratives », a-t-il ajouté.
Evoquant les réalisations de l’année 2023, le DG des Douanes a estimé que ses services avaient enregistré « un bilan qualitatif » dans la lutte contre la contrebande avec la saisie de « plus de 67 kg de cocaïne et de 10 tonnes de kif traité ».
M Bakhouche a conclu en rappelant l’inauguration du Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID), qui va permettre, selon lui, « d’établir des liaisons avec les systèmes informatiques des différents partenaires et acteurs de la chaine logistique du commerce extérieur », et de faciliter « l’échange d’informations entre les opérateurs économiques et les instances gouvernementales en lien avec l’activité douanière ».
Mansouria Fodeili