Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités et de l’Aménagement du territoire, M Brahim Merad, a affirmé mardi que la feuille de route relative à la Commission bilatérale pour le développement et la promotion des régions frontalières algéro-tunisiennes (CBDPRFAT) faisait partie « des priorités de l’heure ».
Co-présidant la clôture des travaux de la première session de la CBDPRFAT, avec son homologue tunisien, M. Kamel Feki, le ministre de l’Intérieur s’est dit « satisfait » des résultats de la rencontre qui s’est soldée par l’adoption d’une feuille de route qui renferme, selon lui, « de véritables projets, placés au cœur des priorités de l’heure ».
« Ces projets consistent notamment à mettre en place un système commun pour la prévention, la détection précoce et l’intervention pour lutter contre les feux de forêt », a-t-il précisé.
Il a en outre indiqué que l’Algérie s’était engagée, dans le cadre du programme AFTIAS, « à accélérer le parachèvement du projet d’étude sur le développement des échanges commerciaux et économiques via les frontières entre El Taref et Jendouba ».
La feuille de route prévoit « l’étude d’un projet de création d’une compagnie algéro-tunisienne d’expositions qui sera chargée de l’organisation annuelle de nombre de projets au niveau des wilayas frontalières tout en contribuant à la création d’une dynamique commerciale le long de la bande frontalière », a-t-il poursuivi.
Et de compléter : « Il s’agit également de développer les chaînes de valeur en matière de plantes à intérêt médicinal et aromatique, de culture du figuier de barbarie et des oliviers, de viandes rouges et blanches, de produits laitiers et de légumes destinés à la déshydratation et à la conservation, outre la création d’une zone de libre-échange commune dans les régions de Taleb Larabi et Hazoua ».
Le ministre a par ailleurs annoncé que la Commission permettra de former les stagiaires algériens « dans les domaine du tourisme, de l’hôtellerie et de la pêche au niveau de l’école de tourisme d’Ain Draham et des centres de formation touristique à Tabarka ».
M Merad a aussi souligné que la question de la sécurité entre les deux pays constitue « l’un des points forts », avant de souhaiter qu’elle se renforce « pour faire face aux défis sécuritaires et leurs répercussions, notamment la migration clandestine et la contrebande », a-t-il conclu.
Mansouria Fodeili