Le ministre de l’Hydraulique, M Taha Derbal, a affirmé jeudi à Alger que le pays progressait vers l’objectif de la sécurité hydrique avec 60% des besoins en eau potable garantis à horizon 2030.

C’est à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, tenue au Palais des expositions des pins maritimes, en compagnie des ministres de l’Agriculture et le Développement rural, Youcef Chorfa et de l’Environnement et les Energies renouvelables, Fazia Dahleb, que M Derbal a assuré que l’Algérie avançait « à pas fermes et constants vers l’atteinte de l’objectif de la sécurité hydrique » qui ne dépend pas, selon lui, « des changements climatiques ».

Il a ensuite indiqué que les progrès réalisés coïncidaient avec les premières mesures d’urgence, à savoir « la réalisation des puits et forages dans plusieurs wilayas en sus d’un programme de réalisation de stations de dessalement d’eau de mer, tracé à moyen et court termes », a-t-il précisé.

Il a poursuivi en expliquant que ce programme avait été bâti en deux étapes. Une première, entre 2022 et 2024, « avec 5 grandes stations de dessalement d’eau de mer d’une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune » et qui entreront, a-t-il promis, « à la fin de l’année en cours ».

La seconde, pour la période comprise entre 2025 et 2030, englobera « la réalisation de 7 autres stations de dessalement d’eau de mer » qui permettront d’assurer à terme « 60% des besoins en eau potable des populations », anticipe-t-il. 

Et d’ajouter : « Ces stations de dessalement d’eau de mer assureront l’approvisionnement en eau potable des habitants des wilayas du littoral et ceux des wilayas distantes de 150 km de ces infrastructures ».

Après avoir salué le savoir faire algérien dans la réalisation des stations, autrefois confiée à des entreprises étrangères, le ministre de l’Hydraulique a fait savoir que ses services oeuvraient également « pour mobiliser l’eau aux secteurs agricoles et industriel », et pour exploiter les « eaux usées épurées » qui devraient aussi contribuer « à la sécurité alimentaire » et au  « développement économique ».

Mansouria Fodeili