Le Festival international du film arabe d’Oran reprend du service, du 4 au 10 octobre prochains, après six années d’interruption, a annoncé samedi à Oran son commissaire, M Abdelkader Djeriou.
Animant une conférence de presse de présentation de l’évenement, M. Djeriou a promis que cette édition du Festival « sera particulière » car elle constitue, selon lui, « une fenêtre et un acquis pour les cinéastes arabes et un espace d’échange d’idées et d’opinions ».
Il a poursuivi en soulignant que le ministère de la Culture et des Arts souhaitait que cette manifestation « reprenne sa place dans le gotha cinématographique après six ans d’interruption ».
« La nouveauté de cette édition réside dans la présence d’artistes ayant une longue carrière dans le cinéma et un programme distingué qui comporte la présentation d’œuvres de fiction, une première dans le monde arabe et africain, dont la plupart sont nouvelles », a-t-il ajouté.
Concrètement, la soirée d’ouverture sera ainsi marquée « par un hommage particulier au réalisateur de renommée international, Mohamed Lakhdar Hamina, lauréat de la Palme d’Or, au réalisateur international Costa Gavras, à son épouse, la productrice Michelle Gavras et au grand artiste égyptien Mahmoud Hamida », a expliqué le commissaire.
Le Festival sera aussi l’occasion de rendre hommage aux Palestiniens à travers un focus intitulé « La distance zéro… de Ghaza à Oran », et qui prévoit la projection « de 22 films réalisés et produits dans la bande de Ghaza », a-t-il précisé.
Le cinéma irakien sera également mis à l’honneur avec la session « Un regard sur le cinéma irakien », et l’organisation d’un séminaire sur le 7ème art en Irak.
Au total, cette 12e édition offrira au public plus de 60 films ainsi qu’un certain nombre d’ateliers sur le jeu comédien et le montage technique ou des master class animées par le réalisateur Rachid Bouchareb et le critique de cinéma libanais, Ibrahim El-Aris.
Amale Hoummati