Le ministre de l’Energie et des Mines, M Mohamed Arkab, a reçu, lundi à Alger, une délégation parlementaire conjointe de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (AP-OTAN), indique dans un communiqué le ministère.
La délégation comprenait des parlementaires de la Commission sur la démocratie et de la sécurité (CDS) de l’Assemblée, de la Sous-commission sur la résilience et la sécurité civile ainsi que du Groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient (GSM).
Parmi les thématiques abordées figuraient la sécurité énergétique aux niveaux méditerranéen et mondial, le développement des énergies nouvelles et renouvelables, et notamment les projets tels que le gazoduc d’hydrogène SoutH2 Corridor, qui reliera l’Algérie à l’Allemagne via l’Italie et l’Autriche, ou celui intégré de production d’hydrogène vert et de ses dérivés, avec exportation vers l’Espagne via les infrastructures existantes ou un nouveau gazoduc.
« La sécurité énergétique est devenue aujourd’hui une préoccupation majeure tant pour les pays producteurs que pour les pays consommateurs, en raison des défis liés à la croissance économique, aux situations géopolitiques, à la complexité des flux de transit, aux fluctuations des prix et aux dimensions de l’offre et de la demande, faisant de la sécurité énergétique un enjeu central des relations internationales », a expliqué dans son allocution M Arkab.
Il a poursuivi en rappelant que le concept de la sécurité énergétique signifiait « de garantir la satisfaction de nos besoins énergétiques à long terme » tout en assurant « un approvisionnement régulier, stable et fiable en pétrole, gaz et autres sources d’énergie ».
S’agissant du développement des énergies renouvelables, le ministre a affirmé qu’il œuvrait à trouver un équilibre « entre le développement de ses ressources naturelles et la préservation de l’environnement ».
Il a enfin rappelé que l’Algérie aspirait, avec les projets de raccordement électrique avec l’Europe et le gazoduc Transsaharien (TSGP), à devenir « un hub énergétique régional » à travers le développement des interconnexions électriques et gazières « avec l’Europe et les pays africains voisins »,a-t-il conclu.
Mansouria Fodeili