Le ministre des Finances, M Laaziz Faid, a indiqué, mercredi à Alger, réfléchir à une nouvelle approche visant à améliorer le taux de change du dinar algérien pour renforcer le développement économique du pays.

L’annonce a été faite lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée au projet de loi de finances (PLF) 2025.

« La détermination du taux de change repose sur plusieurs critères économiques avec un panier de devises comme référence », a précisé d’emblée le ministre.

Il a poursuivi en expliquant qu’il menait actuellement une réflexion « pour concevoir une nouvelle approche visant à améliorer le taux de change et la valeur du dinar », et renforcer « la cadence du développement économique ».

« La détermination de la valeur du dinar relève des prérogatives de la Banque d’Algérie, qui habilite le Conseil monétaire et bancaire, en tant qu’autorité monétaire, à définir les objectifs de la politique du taux de change, les modalités de régulation et le mode d’organisation du marché », a-t-il ajouté.

Interpellé sur l’allocation touristique, le ministre a rappelé les instructions du chef de l’Etat, M. Abdelmadjid Tebboune, pour que la Banque d’Algérie augmente sa valeur « conformément à ses prérogatives déterminées par la loi monétaire et bancaire », a-t-il souligné.

Concernant l’éradication du marché parallèle des devises, le grand argentier a insisté sur « la conjugaison des efforts » de plusieurs administrations ministérielles et institutions « afin d’asseoir les règles du marché, la transparence et un contrôle strict des transactions commerciales et économiques », espère-t-il.

M Faid a enfin estimé que le secteur des finances avait « grandement avancé » – depuis fin 2024 – dans le processus de numérisation tandis que l’administration fiscale poursuit, selon lui « ses efforts visant sa modernisation ».

Mansouria Fodeili