La Fédération algérienne de rugby (FAR) est sur le point d’accueillir un renfort de poids en la personne de Maxime Mermoz. Le tout jeune retraité international tricolore, 35 sélections, est ainsi disposé à apporter toute son expérience à la jeune instance fédérale que ce soit sur le rectangle vert ou dans le management. « Si ce n’est pas sur le terrain, ce sera en dehors », a déclaré le Franco-Algérien dans un entretien au journal Le Parisien.
Né d’un père Savoyard, ingénieur, et d’une mère algérienne, infirmière, l’attaquant a entamé ainsi les démarches afin d’obtenir un changement de nationalité sportive et de pouvoir évoluer avec le XV aux deux lions (surnom de la sélection).
En cas de refus de la World Rugby – la fédération internationale de rugby -, l’ex-toulousain n’abandonnera pas pour autant son idée de contribuer à l’essor du ballon ovale de l’autre coté de la Méditerranée. « Je veux surtout aider le rugby algérien à se développer. Je participerai aussi à certains entraînements pour mieux sentir les choses , partager davantage avec eux », s’enthousiasme le joueur de 34 ans.
L’un des rôles assignés au natif d’Epinal sera de convaincre les nombreux joueurs d’origine algérienne qui évoluent dans le championnat de France – en Top 14 ou en Pro D2 – de revêtir la tunique nationale afin d’augmenter les chances de l’Algérie de participer au prochain Mondial.
Pour rappel, les protégés de Boumediene Allam ne sont qu’à deux matchs d’une qualification historique pour la Coupe du monde en France, en 2023.