La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a procédé à Alger, au lancement du site officiel de lawhati.dz, une plateforme électronique consacrée à l’exposition et à la vente en ligne d’œuvres d’art.

Inaugurant mardi lawhati.dz, la ministre de la Culture et des Arts a indiqué que le portail électronique dédié à la vente des oeuvres d’art « répondait à la demande des professionnels de l’art visuel ».

Une initiative datant de 2020 et dont la concrétisation est « un pas positif pour libérer le marché de l’art en Algérie », a estimé, par ailleurs, Mme Bendouda.

Initiée par l’Agence algérien pour le rayonnement culturel (AARC), la plateforme d’e-commerce a aussi pour vocation de mettre « en valeur les artistes algériens » tout en créant une « relation avec le grand public », explique l’AARC.

« Notre portail Lawhati se veut être une réponse innovante et pratique qui va permettre aux artistes de proposer au marché des œuvres sans avoir à les exposer physiquement », ajoute-l’agence.

Sur ce site marchand, les amoureux d’art, qu’ils soient amateurs ou professionnels, pourront acheter des toiles, des sculptures, des oeuvres graphiques, des photographies ou encore des dessins d’une vingtaine d’artistes. 

Plusieurs figures du microcosme culturel algérien, parmi lesquelles les plasticiens Khaled Rochdi Bessaih, Hachemi Ameur, El Moustache, le sculpteur Abdelkader Mahboub, le photographe Rafik Ziadi ou encore le dessinateur Sofiane Dey, sont ainsi exposées sur la galerie virtuelle. 

Conçue à la fois en arabe et en français, lawhati.dz permettra en outre aux visiteurs d’avoir accès, en quelques cliques, à un certain nombre d’informations pratiques telles que les prix, la biographie des créateurs ou encore les caractéristiques techniques de l’oeuvre. 

Dans son discours, Mme Bendouda a également souhaité que le marché de l’art en Algérie soit un « environnement propice » à l’émergence de talents méconnus. 

Pour ce faire, elle a lancé un appel aux principaux acteurs du secteur, et notamment les galeristes, pour qu’ils accompagnent « ce projet », et impulsent « une nouvelle dynamique économique en Algérie », complète-t-elle.

Pour rappel, début avril – lors du forum de l’économie culturelle – la ministre de la Culture et des Arts avait expliqué que sa stratégie était de « sortir la culture de l’assistanat » pour aller « vers l’investissement privé ». 

Mansouria Fodeili