La libéralisation de l’économie algérienne se poursuit. Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a ainsi indiqué, dimanche, avoir finalisé à 95% les textes d’application de la loi sur les hydrocarbures. Une procédure qui devrait inciter les opérateurs étrangers à investir le secteur en Algérie.

« L’élaboration des textes d’application de la loi sur les hydrocarbures va bon train et il ne reste que trois (3) textes en cours de préparation », a déclaré M. Arkab à la radio Chaîne 1.

Il a en outre précisé que des consultations ont été lancées avec les représentations diplomatiques étrangères présentes dans le pays afin, dit-il, « d’encourager les entreprises activant dans le domaine des hydrocarbures à investir en Algérie ».

« Par cette démarche, il s’agit de créer une interaction rapide avec la loi afin d’intensifier la production nationale », a-t-il ajouté.

Qualifiant les relations économiques avec l’Italie de « solides », le ministre a affirmé que le partenariat énergétique entre les deux pays se renforçait. Sans préciser quelles activités amont – prospection, développement ou exploitation commerciale des réserves – étaient concernées, il a rappelé qu’un dossier à était à l’étude « entre Sonatrach et l’entreprise ENI ».

Il a en outre fait savoir qu’en marge des réunions périodiques (chaque trimestre) avec Total, des concertations étaient engagées avec le groupe français sur la préparation de la nouvelle loi ainsi que les projets de pétrochimie envisagés en Algérie.

Abordant la question des réunions régulières des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), M.Arkab a annoncé qu’elles se poursuivront « en vue d’assurer la stabilité des marchés pétroliers ». 

«Nous assistons depuis début 2021, à une légère reprise de la demande, due aux mesures appliquées par les Etats en matière de vaccination », explique-t-il.

Si l’embellie se confirme mois après mois, le cours du brent a presque doublé depuis fin octobre pour s’établir aux environs des 66 dollars le baril, le ministre de l’Energie reste pourtant vigilant en raison notamment de la « propagation des variants » et de la reprise du trafic aérien qui n’a pas pu atteindre « les niveaux de l’avant-Covid 19 ».

M. Arkab a conclu son entretien en citant les résultats « positifs » réalisés par la Sonatrach sur les trois premiers mois de l’année 2021. 

« Le groupe Sonatrach a pu réaliser un chiffre d’affaires de 6,8 mds dollars durant le premier trimestre de l’année en cours avec une production de l’ordre de 46,7 millions tonnes équivalent pétrole (TEP) dont 24 millions tonnes destinées à l’export, alors que le reste est dédié à la consommation locale », s’est-il félicité.

Mansouria Fodeili