La JSK affronte samedi soir le Raja de Casablanca en finale de la Coupe de la Confédération.

La JS Kabylie affronte ce samedi (20h) à Cotonou le Raja en finale de la Coupe de la CAF. Les Canaris viseront un septième trophée africain, et le quatrième dans cette compétition. 

Dix neuf ans après son dernier titre continental (2002), la JSK tentera de remplir de nouveau son armoire à trophées. Pour ce faire, les camarades de Réda Bensayah devront battre le Raja de Casablanca.

La JSK croit en ses chances

Avant d’affronter le voisin marocain, Denis Lavagne, l’entraineur des Jaune et Vert, est apparu confiant en conférence de presse d’avant-match. A la fois « optimiste et réaliste  », l’ancien sélectionneur du Cameroun estime que ses joueurs n’ont rien à envier aux Rajaouis.

« Nous avons autant de chances que le Raja de remporter cette finale. Je pense que nous avons les qualités défensives et offensives pour le faire, à nous de savoir les exploiter à bon escient », a déclaré le technicien français. 

Si le Biterrois promet que ses poulains donneront « le maximum pour ramener le trophée en Algérie », il rappelle aussi que les planètes doivent être alignées pour triompher.

« Le football n’est pas une science exacte. A nous de savoir jouer à 100% de nos qualités, de ne pas avoir peur de l’enjeu et d’éviter d’être submergés par les émotions », prévient-il.

Et de poursuivre : «  Le match va se jouer sur le contrôle émotionnel : être capable de jouer à son meilleur niveau le jour J, à l’heure H pour un match d’une telle importance. Jusque-là, nous avons toujours répondu présent. Le Raja Casablanca ressemble aux équipes de la RS Berkane et du CS Sfax que nous avons déjà affrontées et contre lesquelles nous n’avons pas perdu ».

Le Raja mène aux points

La tâche ne sera toutefois pas aisée pour les Lions du Djurdjura en raison du statut de leur adversaire. Vainqueur de l’épreuve en 2003 et en 2018, le Raja est un géant d’Afrique. Une formation « composée d’excellentes individualités », reconnait Lavagne. 

Reversée depuis la ligue des Champions, la formation casablancaise a ainsi fait forte impression. Les coéquipiers d’Anas Zniti ont tout bonnement aligné 6 victoires et 2 nuls. La JSK a aussi réalisé un quasi sans faute avec 6 victoires et 4 matchs nuls.

Historiquement les rendez vous entre Algériens et Marocains corroborent ce faible écart. En effet, sur les cinq confrontations déjà archivées, les Aigles Verts partent avec un léger avantage : deux victoires (1-0, 2006 et 2-0, en 2019), un nul (0-0, 2020) et une défaite (3-1, 2006).

Une équipe de la JSK au complet

Pour ce derby maghrébin, la JSK sera au complet. Annoncé un moment forfait, en raison d’une blessure au genou, Zakaria Boulahia devrait finalement être opérationnel pour cette finale. 

Cote Raja, l’entraineur tunisien, Lassaâd Chabbi a décidé de se priver de plusieurs éléments dont l’expérimenté maitre à jouer, Mohcine Metouali, le défenseur libyen Sanad El Warfali et l’attaquant Noah Sadaoui. Zakaria Habti étant quant à lui très incertain pour cette finale.

Quelques jours après la célébration de l’indépendance de l’Algérie et au lendemain de l’anniversaire de leur entraineur, les Canaris ne seraient pas contre l’idée de festoyer une troisième fois.

Karim Ait Yahia