La JSK s'incline en finale de la Coupe de la Confédération face au Raja de Casablanca

La JS Kabylie s’est inclinée samedi en finale de la Coupe de le Confédération, soir à Cotonou (Bénin), face au Raja de Casablanca (2-1). Les Canaris ont laissé échapper le titre en première mi-temps.

La tristesse s’est abattue sur les joueurs de la JS Kabylie au moment où l’arbitre Sud-africain Victor Miguel de Freitas Gomes a mis un terme à la finale de la Coupe de la confédération africaine de football. Comme un seul homme les camarades de Réda Bensayah se sont effondrés sur la pelouse du stade de l’Amitié Général-Mathieu-Kérékou de Cotonou après leur défaite face au Raja de Casablanca 

Une mauvaise entame de match pour la JSK

La déception était d’autant plus grande que les poulains de Denis Lavagne avaient largement les moyens de repartir du Bénin avec une septième couronne africaine en poche. Mais pour cela, il aurait fallu que les Lions du Djurdura ne ratent pas leur première mi-temps, et notamment leur début de match. En effet, après seulement quinze minutes, les jeux étaient quasiment faits.

Un mauvais alignement de la défense permit à Rahimi de filer pour ouvrir le score (5’).Neuf minutes plus tard, c’est Malengo qui profita de nouveau de la passivité de la défense kabyle.L’attaquant rajaoui eut tout le temps de contrôler, de se retourner et de placer le ballon dans le petit filet intérieur de Benbout (14’). Le Congolais, par ses décrochages et ses remises de la tête, aura été un véritable poison tout au long de la soirée.

Le score aurait pu être encore plus lourd si les frappes de Hafidhi (34’) et de Rahimi (38’) ou la tête de Benhalib (36’) avaient fait mouche. Dominateur et bien en place, le Raja n’aura finalement laissé que peu de marge de manoeuvre aux Algériens. Seul Boulahia, suite à un bon une-deux, s’offrit une réelle occasion de réduire la marque (25′). 

Des Canaris transfigurés après la pause

Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre changea du tout au tout. Complètement transfigurés, les Jaune et Vert se ruèrent à l’attaque pour tenter de revenir au score. Boulahia redonna rapidement l’espoir aux siens après seulement une minute de jeu (46’).

Requinqués par leur but, les Canaris prirent dès lors le contrôle du jeu. Durant le premier quart d’heure, les coéquipiers de Benchérifa accentuèrent la pression pour obtenir l’égalisation. Hamroune, qui avait remplacé Raiah à la pause, se montra particulièrement fringant. De la tête (56’) ou après un raid solitaire (59’), ponctué par un centre-tir fuyant, le milieu offensif de 25 ans secoua l’arrière garde casablancaise.

Une supériorité numérique stérile

Ce renouveau de la JSK s’accompagna peu après l’heure de jeu d’un coup du destin favorable, avec l’expulsion de Arjoune (63’). Le milieu défensif marocain, après confirmation de la VAR, prit directement le chemin des vestiaires pour jeu dangereux sur Oukaci.

Malgré cette supériorité numérique, les Algériens baissèrent inexplicablement de pied. Une possession de balle stérile qui donna même l’occasion à Malengo de perdre son duel face à Benbout, qui repoussa du pied ( 74’), et de rater le cadre en fin de match alors que les bois avaient été désertés par le gardien (90’).

Les rares occasions de Tubal, frappe écrasée (80’), de Hamroune, reprise au premier poteau à coté (82’) ou de Souyad, tête captée par le portier Zniti (90+2’) ne suffirent pas à pousser le Raja vers des prolongations. 

En s’inclinant d’une courte tête, les joueurs de la JSK peuvent nourrir bien des regrets. Réputés pour leur solidité défensive, les protégés de Denis Lavagne ont fait preuve samedi soir de sérieuses lacunes. Au mauvais moment…

Karim Ait Yahia