La production halieutique en Algérie a atteint 74.000 tonnes en 2021(+ 7%) – par glissement annuel -, a déclaré mardi le ministre de la Pêche et des productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi.
Invité de la rédaction de la radio Chaine 1, M Salaouatchi a indiqué que les bons chiffres de son secteur était la conséquence, notamment, de la relance « de la production de la dorade en septembre 2021 » qui a permis, a-t-il précisé, « l’installation de cages flottantes pour la production de 600 tonnes à Skikda, 700 tonnes à Boumerdes, 400 tonnes à Tlemcen, 600 tonnes à Chlef et 400 tonnes à Béjaïa ».
Puis, le ministre a évoqué la production de tilapia rouge, dont la valeur sur le marché mondial est estimée à 12 milliards de dollars, en se félicitant que « 25.000 tonnes » d ont été produites en 2021 dans le sud de Khenchela, « en partenariat avec une filiale de Cosider », a-t-il rappelé.
Il a en outre expliqué que le prix compétitif du tilapia permettait à ce poisson de rencontrer « un franc succès à l’échelle nationale » (https://bit.ly/3BfOJ5V).
Concernant les poissons pélagiques – ceux qui tels que le hareng , la sardine, l’anchois, le maquereau, le thon… vivent dans les eaux proches de la surface ou entre la surface et le fond – M. Salaouatchi s’est réjoui des chiffres « sans précédent depuis juillet » avec « 45.000 tonnes » produites, soit une augmentation « de 49% », a-t-il souligné.
Interrogé sur le travail de la Commission interministérielle (pêche-intérieur-industrie-transports) – mise en place en novembre 2021 dans le but de relancer l’activité de l’industrie navale en Algérie et d’étudier les demandes de foncier par les investisseur -, le ministre Pêche et des productions halieutiques a affirmé qu’il a été accueilli « favorablement par de nombreux investisseurs ».
« Quinze autorisations d’investissement ont été accordées au niveau des ports à des investisseurs spécialisés dans la construction navale dans 12 wilayas », a-t-il annoncé avant d’ajouter que onze projets supplémentaires « ont été approuvés ».
Quant à l’avenir de la pêche en haute mer, Hicham Sofiane Salaouatchi a reconnu que « 52% de la flotte maritime nationale est constituée de petits métiers » mais que l’objectif de ses services était de développer les capacités nationales en s’orientant vers la construction « de nouveaux navires de gros tonnage long de 35 mètres ».
« L’année 2022 verra le premier navire fabriqué localement avec cette longueur », a-t-il promis.
En conclusion de son entretien, le ministre a fait savoir que le secteur de la pêche regroupait « 130.000 emplois » en Algérie.
Mansouria Fodeili
