La région de Ghardaïa demeure, en cette fin d’année 2022, une destination très prisée par les touristes nationaux, a indiqué le Directeur du tourisme et de l’artisanat (DTA), Sâad Meriah

« La quasi-totalité des établissements et structures d’hébergement de la région (hôtels, maisons d’hôtes, dortoirs, campings et auberges de jeunes) affichent actuellement complet », a déclaré à l’APS M Meriah.

Classée en 1982 « patrimoine mondial sauvegardé » par l’UNESCO, Ghardaïa – avec ses superbes ksour M’zab et Metlili, son désert et ses palmeraies verdoyantes – a ainsi fait le plein de touristes avec environ « 4.000 visiteurs hébergés dans les structures  hôtelières », s’est félicité le DTA.

Il a ensuite précisé que les nombreux Algériens, issus des différentes régions du pays, ont profité « de la période des vacances scolaires » pour se ressourcer dans le sud du pays. 

Pour pouvoir accueillir dans les meilleures conditions ce flux grandissant de voyageurs, les acteurs du tourisme local ont dû se mettre au diapason, sur la dernière décennie, en faisant passer l’offre hôtelière de 1.600 lits en 2010 à près de 3.000 lits en 2022.         

Parmi les structures d’hébergement qui rencontrent le plus de succès figurent ainsi les résidences et maisons traditionnelles dans les palmeraies qui jouissent, grâce aux divers programmes de réhabilitation, des commodités de base. 

« Toutes les maisons traditionnelles affichent complet depuis la mi-décembre », se réjouit le guide touristique de Ghardaïa, Ami Aissa.

« C’est une nouvelle tendance du tourisme basée sur la dimension culturelle et écologique à Ghardaïa », explique pour sa part le gérant d’une résidence traditionnelle à Ben Izguen.

Ce tourisme national, qui compense la baisse de la fréquentation des touristes étrangers, constitue « un apport  considérable au développement économique locale » tout en permettant « le maintien des emplois et des effets induits sur les transports et le commerce de l’artisanat », a rappelé en guise de conclusion M Meriah.

Mansouria Fodeili