Sonelgaz a dévoilé la liste des wilayas concernées par la réalisation de 15 centrales solaires photovoltaïques, a indiqué jeudi le groupe public.

C’est le porte-parole de Sonelgaz, Khalil Hodna, qui a annoncé, lors d’une conférence de presse, que son groupe entamait les procédures « pour la réalisation de centrales solaires photovoltaïques dans 11 wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux ».

A cet effet, le responsable algérien a rappelé que la filiale Sonelgaz-Energies Renouvelables a lancé un appel d’offres national et international portant réalisation « de l’étude, de l’engineering, du génie civil, de fourniture, de transport, de montage, de formation, d’essais, d’expériences, de raccordement et de mise en service », a-t-il détaillé.

L’appel d’offres n’est que « le début de mise en œuvre du programme de développement des énergies renouvelables, d’une capacité totale de 15.000 MW d’ici 2035 », a-t-il expliqué avant de préciser que les enveloppes seront « ouvertes le 29 mai prochain ».

Pour ce programme, les wilayas concernées sont « Béchar, M’sila, Bordj Bou Arreridj, Batna, Laghouat, Ghardaïa, Tiaret, El Oued, Touggourt, El M’Ghair et Biskra », a révélé le cadre de Sonelgaz.

Concrètement, M Hodna a fait savoir que la wilaya de Béchar héritera deux unités « à Abadla et à Kenadsa » tandis qu’une centrale solaire « d’une puissance unitaire de 220 MWc » sera construite à M’sila.

Il a poursuivi en soulignant que deux centrales électriques « d’une capacité de 80 MWc » seront installées à El Guerrara (Ghardaïa) et à Frenda (Tiaret) ainsi que deux autres structures à Nakhla et à Taleb Larbi (El Oued) – d’une puissance unitaire respective « de 200 MWc et de 80 MWc ».

Cette transition énergétique devrait ainsi permettre à l’Algérie, selon le chargé de communication du géant de l’électricité, « de s’affranchir progressivement de la dépendance aux ressources traditionnelles, de préserver, de développer les ressources fossiles, de changer le modèle énergétique de production et de consommation, de réaliser le développement durable et de protéger l’environnement », a-t-il conclu.

Mansouria Fodeili