la Sonatrach entreprise publique algérienne et fleuron de l'économie nationale

Le groupe d’hydrocarbures Sonatrach aspire à développer des collaborations avec ses homologues africaines afin de trouver des opportunités d’investissement dans le secteur, a annoncé mardi à Alger le PDG du groupe, Toufik Hakkar.

« Plusieurs sociétés d’hydrocarbures de pays africains maîtrisent de plus en plus les technologies dont Sonatrach, ce qui doit permettre de hisser la collaboration intra-africaine dans ce secteur », a indiqué M Hakkar lors d’un point de presse en marge des travaux de la 4ème réunion des sociétés nationales des hydrocarbures des pays membres de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO).

« Il est temps pour nous de trouver au sein de notre Afrique l’expertise, la technologie, le financement et les marchés pour répondre à nos besoins », a-t-il poursuivi avant de déplorer que ceux-ci demeurent encore « fortement dépendants des acteurs extra continentaux ».

Rappelant qu’il entretient, avec plusieurs partenaires étrangers, des relations « solides » fondées sur la « complémentarité et l’intérêt commun », le dirigeant algérien s’est réjoui que son groupe bénéficie d’une expertise « de référence mondiale » qui pourrait être « partagée avec les sociétés d’hydrocarbures du continent ».

« Dans cette optique, Sonatrach ne ménagera aucun effort pour partager ses expériences en matière de technologie sur des thèmes importants et sur les processus de développement de la production pétrolière et gazière », a-t-il promis. 

« Nous pensons qu’au lieu de s’orienter vers l’Europe ou l’Amérique, nous pouvons trouver dans des pays africains des centres d’excellence dans le secteur », a estimé de son coté le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim.

Pour ce faire, le Nigérian a fait savoir que son organisation a mis en place « l’Africa Energy Bank », un établissement bancaire – doté d’un capital de 5 milliards de dollars – dont l’objectif est de trouver des financements africains « au profit des projets énergétiques continentaux », a-t-il conclu. 

Mansouria Fodeili