Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a indiqué jeudi à Alger que son département travaillait au développement de l’activité de greffe d’organes, de tissus humains et de cellules humaines pour « une importante catégorie de patients » concernée en Algérie.
C’est à l’occasion d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales que M Saihi a fait savoir que ses services secteur œuvraient « à assurer les moyens humains et matériels nécessaire à l’exercice de l’activité de prélèvement et de greffe d’organes, de tissus et de cellules humains ».
Il a ensuite estimé que ce projet est « le seul moyen » pour améliorer la vie « à une importante catégorie de patients ».
Puis, il a précisé que « plus de 25.000 patients ont besoin d’opérations de greffe de reins, plus de 2000 autres ont besoins de greffe de foie et plus de 800 cas en attente de greffe de tissus et 400 demandes de greffe de cellules-souche ».
A cet effet, le ministre de la Santé a rappelé, en citant le rôle de l’Agence nationale de greffe d’organes (ANGO), que le secteur disposait « de plusieurs structures en charge de l’activité de greffe d’organes ».
Interpellé sur la possibilité pour les professionnels d’ouvrir plus de pharmacies, M. Saihi a fait état de la préparation de plusieurs textes réglementaires – suite aux propositions d’un comité composé d’experts, de techniciens, de représentants de partenaires sociaux et du conseil de l’éthique – devant régir « les conditions d’ouverture et de transferts des pharmacies », a-t-il promis.
A ce propos, il a souligné qu’un décret a été déjà élaboré « pour définir les conditions et les modalités d’exercice de la profession de pharmacien et de pharmacien assistant, en application des dispositions de l’article 250 de la loi relative à la santé ».
« Certaines dispositions de ce texte seront revues, notamment celles portant sur le nombre d’habitants pour l’ouverture d’une pharmacie », a-t-il poursuivi avant d’ajouter : « l’objectif étant de répondre au plus grand nombre possible de demandes d’ouverture de pharmacies ».
M Saihi a conclu son audition en expliquant que les diplômés de l’école privée de la formation paramédicale d’El Tarf – les promotions 2019, 2020 et 2021 – seront recrutés « selon les postes budgétaires disponibles et les besoins de chaque établissements ».
Amale Hoummati
