Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé jeudi à Alger la création en 2023 de 5310 postes d’enseignants universitaires, dont 2555 seront affectés aux maitres-assistants classe « B ».
Auditionné lors d’une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, M. Baddari a indiqué que son ministère avait affecté « 5310 postes budgétaires au recrutement des porteurs des diplômes de doctorat et de magistère dont 2555 postes pour les maitres-assistants classe B, 601 aux chercheurs au niveau des centres de recherche et 556 aux boursiers de retour au pays ».
Il a par ailleurs expliqué que le secteur de l’Enseignement supérieur n’avait plus obtenu « un nombre aussi important de postes budgétaires depuis dix ans », et que ces futurs postes devraient améliorer « la qualité de l’enseignement et de la formation supérieurs ».
A la problématique du chômage d’une certaine catégorie diplômés, le ministre a affirmé que son département cherchait des « solutions idoines » au recrutement des titulaires de diplômes de doctorat, de master et de magister.
Pour ce faire, il a évoqué la révision de l’arsenal juridique à travers l’introduction de « contrats renouvelables » et l’amendement du décret exécutif n 144-21 qui prévoit la mise en place de « contrats de recherche », a-t-il précisé.
En ce qui concerne l’amélioration des œuvres universitaires, le ministre de l’Enseignement supérieur a promis, pour la prochaine rentrée universitaire, « la numérisation du dossier de l’hébergement et de la restauration universitaire » dont l’objectif est, selon lui, d’optimiser « la gouvernance en matière de gestion ».
Pour pallier les insuffisances dans les wilayas du sud du pays, M Baddari a fait savoir qu’il sera procédé à « la levée de gel des projets de création de cités universitaires » afin de booster « le niveau de vie estudiantin », a-t-il souligné.
A ce propos, il a rappelé que son secteur assurait la gestion de 404 cités universitaires, qui hébergent « un demi million d’étudiants », et de 580 restaurants qui distribuent « près d’un millions de repas par jour », a-t-il conclu
Amale Hoummati
