Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a adopté pour la rentrée universitaire 2023-2024 de nouvelles dispositions pédagogiques visant à renforcer la formation dans le domaine des sciences et des technologies, a annoncé le directeur général des enseignements et de la formation, Ali Choukri.

Dans une déclaration à l’APS, M. Choukri a indiqué que de nouveaux cycles de formation dans le domaine des sciences et technologies seront proposés lors de la prochaine rentrée universitaire avec notamment « 89 offres de formation pour le diplôme d’ingénieur à travers 52 établissements universitaires », a-t-il précisé.

Il a en outre expliqué que pour la première fois seront mis en place « des offres de formation à distance » dans 12 universités pilotes « réparties sur 6 diplômes de Licence et 6 de Master ». 

« La fiche des vœux devra permettre aux bacheliers de s’inscrire à des parcours sanctionnés par un double diplôme universitaire, une mesure appliquée au niveau de 6 universités pilotes », a-t-il ajouté.

S’agissant des nouvelles formations proposées lors de la prochaine rentrée universitaire 2023-2024, le responsable pédagogique a fait état de plusieurs offres, dans le cadre de réseaux thématiques regroupant plusieurs établissements, dont celles  concernant « la spécialité de l’hydrogène vert et le traitement des eaux usées » qui seront sanctionnées, par des diplômes « de master et d’ingénieur, et des diplômes en post-graduation spécialisée », a-t-il souligné.

Et de compléter : « Il est prévu, par ailleurs, de renforcer les points de formation dans plusieurs spécialités à la faveur de l’ouverture d’annexes universitaires, à l’image des sciences médicales qui seront proposées dans 14 établissements universitaires relevant de facultés de médecine afin d’assurer une formation pré-clinique ».

Cette stratégie bénéficiera également aux « filières pharmacie et médecine vétérinaire » ainsi qu’au réseau des écoles normales supérieures à travers la création, au niveau du pôle universitaire de Sidi Abdellah, « de l’Ecole normale supérieure de la nanotechnologie et de l’Ecole nationale supérieure des systèmes autonomes », a-t-il fait savoir.

« De plus, une nouvelle école normale supérieure sera créée à Saïda », a conclu le haut fonctionnaire. 

Amelle Hoummati.