Le ministre des Finances, M Laaziz Faid, a insisté mardi à Alger sur l’adaptation du contrôle financier conventionnel exercé par la Cour des comptes, l’Inspection Général des Finances (IGF) et les contrôleurs de gestion au contexte de la gestion budgétaire.
Participant à une journée d’information organisée par l’IGF sur « l’évaluation des politiques publiques à la lumière de la loi organique relative aux lois de finances », M. Faid a estimé que le contrôle financier conventionnel, exercé actuellement par la Cour des comptes, l’IGF et le contrôleur de gestion (anciennement le contrôleur financier) devait « évoluer et s’adapter au contexte actuel de la gestion budgétaire ».
Il a poursuivi en précisant que le contrôle de conformité aux lois devait être intégré « progressivement » dans le cadre de la politique de l’évaluation de la gestion des finances publiques qui doit selon lui, reposer « sur la réalisation d’objectifs préalablement définis qui, en effet, ont été fixés sur la base de critères précis et mesurables ».
Rappelant que l’évaluation constituait « un outil de gouvernance efficace permettant d’améliorer la performance du secteur public à travers la rationalisation des dépenses publiques », le ministre a fait savoir que cette politique servait à examiner la politique publique « dans ses différentes dimensions, notamment économiques et sociales ».
Le grand argentier a par ailleurs affirmé que l’évaluation des politiques publiques était le « noyau » de la réforme mais que le projet était « à long terme » car constituant « un changement radical » dans la gestion de la finance publique.
Mansouria Fodeili