La première édition du Salon du livre d’Alger qui a ouvert ses portes au Palais des expositions d’Alger, jeudi dernier, a souffert d’« une faible affluence » et d’une baisse des ventes, indique le syndicat des éditeurs.
Handicapé par l’application stricte du protocole sanitaire contre le Covid-19 et par l’interdiction d’accès au moins de 16 ans, le Salon inaugural du livre d’Alger n’a ni attiré les foules, ni remplit les caisses.
En cause, l’absence des jeunes qui « sont les plus férus de ce genre de manifestation », regrettent les éditeurs.
Au delà de ces aléas, « la faible médiatisation » de l’évènement et une « promotion » inexistante ont aussi provoqué le désintérêt des lecteurs fustige le responsable des éditions Chihab.
Responsable commercial de La Librairie verte, Bouaouni Fouzi, pense au contraire que le problème ne vient pas de la faible affluence mais plutôt du « recul de la lecture » au sein de la population algérienne.
Pour rappel, cette première édition du Salon du livre a enregistré la participation de 216 maisons d’édition nationale.