L’historien et anthropologue, Omar Carlier, est décédé vendredi à Paris à l’âge de 78 ans, a indiqué son entourage.
L’universitaire, spécialiste du mouvement nationaliste algérien et de Messali El-Hadj était chercheur au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle d’Oran (Crasc) et enseignant à Paris.
Etabli en Algérie en 1968, dans le cadre de la coopération, l’intellectuel algérien s’était installé à Oran en tant qu’enseignant de droit et de sciences politiques.
Durant la décennie noire, il quitte le pays – en 1993 – pour Paris où il occupera des postes à l’université de Clermont-Ferrand puis à la Sorbonne avant de finir à Paris 7 d’où il partira à la retraite, en 2013.
Le chercheur en sciences sociales est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’Algérie contemporaine. On lui doit notamment Larbi Ben M’hidi, l’homme des grands rendez- vous, avec Jacques Berque, Le Cri du révolté, Imache Amar, Un itinéraire militant.
Né en 1943 dans le Val d’Oise (95), dans une famille catholique conservatrice, Jean-Louis avait embrassé l’Islam en prenant le nom d’Omar. Il était marié à une Algérienne, chercheuse et universitaire comme son défunt de mari.
