Les travaux du Programme de l’Union européenne (UE), d’appui au secteur des énergies renouvelables (ENR), principalement électriques, et de l’efficacité énergétique en Algérie Taka nadifa se sont clôturés mardi à Alger.

Le séminaire de clôture du Programme européen s’est tenu au Centre international des conférences (CIC) en présence de 200 experts des domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Dans une allocution lue au nom du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, le Secrétaire général du ministère, Abdelkrim Aouissi, le ministre de l’Energie a qualifié de « plus que satisfaisant » le projet Taka Nadifa. Un programme qu’il est impératif, selon lui, de « valoriser et pérenniser » dans ses réalisations.

Parmi les résultats concrets figurent huit programmes dans les secteurs de la construction et d’industrie, la gestion des collectivités locales, la production et la distribution de l’électricité, le transport, la pêche, l’industrie agro-alimentaire et les ressources en eau.

Le ministre a ensuite enchainé en indiquant que le nombre important d’organismes et d’entreprises qui ont pris part à l’initiative de l’UE est un encouragement à la poursuite d’une coopération « fructueuse » entre les deux parties. 

Pour ce faire, il s’est félicité de l’intégration des énergies renouvelables « au réseau électrique national et leur exportation à travers les réseaux d’interconnexion internationale ».

Il a aussi suggéré « d’approfondir » le partenariat afin de réduire les « émissions des gaz à effet de serre » dans les industries énergétiques rappelant au passage les efforts de l’Algérie « pour diversifier son mix énergétique » à travers « l’accélération du déploiement des énergies nouvelles et renouvelables et la préservation de ses grandes ressources en hydrocarbures », a-t-il souligné.

Ambassadeur et Chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, Thomas Eckert, a quant à lui fait part de la disposition de l’UE à renforcer son soutien pour développer « une industrie énergétique à croissance durable ».

Doté d’un budget de 11 millions d’euros, dont 10 millions d’euros au titre de la contribution de l’UE et 1 million d’euros au titre de la contribution de l’Algérie, le programme Taka Nadifa a couvert un cycle de 4 ans (avril 2019- avril 2023).

Mansouria Fodeili