Le Stade de Reims et le Stade Brestois ont attendu 24 heures pour publier, ce lundi, un communiqué de presse relatif aux propos racistes dont a été victime le joueur algérien Youcef Belaili, dimanche au stade Auguste Delaune, lors de la 25ème journée de Ligue 1 ayant opposé Reims à Brest.
« Le Stade de Reims et le Stade Brestois 29 ont pris acte du témoignage sur les réseaux sociaux d’un spectateur relatant d’éventuels propos racistes tenus à l’encontre du joueur Youcef Belaïli lors du match Stade de Reims – Stade Brestois (dimanche 20 février, 25ème journée de Ligue 1 Uber Eats).
Le Stade de Reims se joint au Stade Brestois 29 pour condamner fermement les propos relayés, si toutefois ils sont avérés. Des propos inqualifiables, qui n’ont leur place ni dans un stade de football ni dans aucun autre lieu de notre société.
S’il n’existe à l’heure actuelle, aucune preuve tangible (photos, vidéos, témoignages concordants) permettant de caractériser l’infraction, les deux clubs travaillent conjointement pour tenter d’identifier les auteurs de ces insultes présumées », ont écrit sur leurs réseaux sociaux respectifs les deux clubs.
Si le club champenois reste très prudent quant à la nature de l’accusation, le journaliste à l’origine de l’affaire, Illyes Ramdani, affirme en revanche avoir entendu – avec d’autres personnes présentes en tribune – des insultes à caractère raciste.
« On est en France », « One two three, rentre dans ton pays », a tweeté indigné l’ex-rédacteur en chef du Bondy Blog.
A noter que la Ligue Professionnelle de Football (LFP), société organisatrice du championnat de France, n’a pas réagi.
