A deux semaines de la reprise de la Ligue 1, Youcef Atal s’est confié dans les colonnes du journal l’Equipe.L’International algérien, qui s’est bien remis d’une blessure au genou contractée en décembre 2019, est conscient que cette saison s’annonce décisive pour l’évolution de sa carrière.De belles performances permettraient au latéral de l’OGC Nice d’ouvrir les portes de clubs plus huppés. 

« Je n’ai pas fait une seconde saison pleine et il faut que j’en fasse une avec la Ligue Europa, ma première Coupe d’Europe.Si les grands clubs te regardent, cela veut dire que tu es là.Tu existes.  Le jour où je devrais partir de Nice, ce sera pour un très grand club », ambitionne le natif de Boghni.

Réputé pour son tempérament offensif, le joueur de 24 ans reconnait que le travail défensif auquel il est astreint – de par sa fonction – n’est pas pour autant une tâche ingrate. Mieux, il se délecte de devoir l’assumer : « Quand un latéral monte beaucoup comme moi, les gens ne voient pas qu’il défend aussi.C’est la priorité et je prends vraiment du plaisir. Quand je commence un match, je me dis que personne ne va passer de mon coté. Tacler, se bagarrer, c’est aussi du plaisir ».

Outre le bonheur qu’il éprouve dans les duels défensifs, l’ex-joueur du Paradou AC peut se targuer d’avoir franchi un cap depuis son arrivée du coté de la Riviera en 2018. Au point de reconnaitre qu’il a appris le métier en côtoyant la Ligue 1.« Beaucoup de choses m’ont fait grandir. J’ai compris le foot en Europe, admet le Fennec. Je voulais toucher tout le temps le ballon alors qu’il faut savoir gérer ses efforts. Il y a des actions où il faut y aller tout seul, d’autres non. Ce sont ces détails qui font la différence ».

Et la différence, il espère la faire cette saison en Europa Ligue pour prouver qu’il est encore plus grand.