Les assises nationales de l’agriculture, organisées par la Chambre nationale d’agriculture (CNA), l‘Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA), le Centre national de contrôle et certification des semences et plants (CNCCSP) et la Direction générale des forêts (DGF), ont débouché mardi à Alger par une série de recommandations destinées à moderniser le secteur agricole. Nous vous présentons ci-dessous les principales préconisations issues des travaux ( « les moyens et les facteurs de production », « la promotion des filières stratégiques », « l’organisation et l’accompagnement » et « l’économie forestière et le barrage vert » ) des 440 experts et professionnels consultés :

– La généralisation de la numérisation dans le secteur agricole pour une meilleure gestion des données.

– La modernisation des moyens de production. 

– Le développement des filières stratégiques.

– La nécessité de renforcer les ressources humaines en matière de formation, de recherche et d’orientation

– L’encadrement des jeunes porteurs de projets, en coordination avec le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.

-L’intensification de la production de semences tout en préservant les ressources génétiques nationales à travers l’achèvement de la réalisation de la Banque nationale des ressources génétiques, et après la création de la Banque nationale des semences.

– Le développement des « grandes exploitations intégrées » pour la production de céréales et de fourrage et pour l’élevage de vaches laitières, et l’encouragement des investissements nationaux et étrangers dans ce secteur.

– La création d’une instance nationale spécialisée dans l’irrigation agricole chargée de la gestion et de l’exploitation rationnelle des ressources en eau.

– La mise en place un nouveau système d’appui aux projets relatifs à l’utilisation des énergies renouvelables dans les opérations d’irrigation, notamment dans les régions du Sud. 

– L’instauration d’un plan d’urgence pour l’exploitation de barrages et des retenues collinaires en vue de faire face aux changements climatiques et aux périodes de sécheresse.

– La création de cartographies pour déterminer les filières agricoles spécialisées dans l’industrie de transformation, en fonction des zones et pôles agricoles spécialisés dans chaque produit et 

– La mise en place d’un établissement spécialisé dans le conditionnement, la commercialisation et l’exportation des produits agricoles et répondant aux standards internationaux 

– La promotion des produits agricoles pour être aux normes internationales et l’attribution d’un label Qualité dans le cadre de l’encouragement de l’exportation.

Mansouria Fodeili