L’Algérie et l’Afrique du Sud par la voix de son ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum et de sa ministre des Relations internationales et de la Coopération, Mme Naledi Pandor, ont affirmé mardi, dans un communiqué publié par le le ministère des affaires étrangères algérien (MAE), vouloir « renforcer leur coopération économique et commerciale ».

Invité en Afrique de Sud, pour une réunion de travail de deux jours (11 er 12 janvier), M.Boukadoum a passé en revue, avec son homologue sud-africaine, l’état des relations bilatérales entre les deux pays avec pour objectif « d’examiner les voies et moyens de leur renforcement », précise le texte du MAE.

« Je dois dire que c’est un grand plaisir et un honneur d’être ici dans cette belle ville de Pretoria et de renouer avec l’esprit Madiba (ndlr, Nelson Mandela)», s’est réjoui lors d’un point presse le chef de la diplomatie algérienne.

Et d’ajouter : « Je suis ravi que nos consultations se soient conclues sur une convergence de vues totale sur toutes les questions débattues, y compris sur la nécessité d’intensifier nos efforts conjoints au sein de l’Union africaine et des Nations Unies pour promouvoir les intérêts de l’Afrique et répondre aux aspirations légitimes de nos peuples liées à la paix, stabilité, prospérité et liberté ».

Louant la qualité de leurs « relations historiques », les deux responsables ont convenu d’aller plus loin dans leur coopération économique afin de la hisser « au niveau des excellentes relations politiques », espèrent les deux parties.

Pour ce faire, Alger et Pretoria ont décidé « d’accélérer la finalisation des projets en cours de négociation et de consolider le cadre juridique régissant la coopération bilatérale, en prévision de la prochaine session de la Haute Commission Binationale », indique le MAE.

S’agissant des questions régionales, les deux ministres ont souligné « la convergence de leurs positions » qui privilégient toujours « la voie de la légalité internationale et le règlement pacifique des crises et conflits ».

Concernant ainsi le conflit au Sahara Occidental, les deux diplomates militent pour que l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies conjuguent leurs efforts afin « d’initier un véritable processus politique pour le règlement définitif de ce conflit et permettre au peuple sahraoui d’exercer pleinement son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance à travers un référendum juste et transparent, conformément aux décisions et résolutions pertinentes de l’UA et de l’ONU », conclut le communiqué.

Mansouria Fodeili