L’Etat algérien a dépensé l’équivalent de 300 milliards de dinars (2,6 milliards de dollars) dans la construction de sa route transsaharienne (RTS), a déclaré lundi le ministre des Travaux publics et des transports, Kamel Nasri.
Intervenant dans le cadre d’une visioconférence du Comité de liaison de la Route transsaharienne (CLRT), en compagnie des ministres des pays membres et des représentants d’institutions internationales de financement, le ministre a annoncé le parachèvement du tronçon complet de l’axe principal de la Transsaharienne Alger-Lagos sur 2.400 Km.
Cette RTS permettra « de donner un accès direct aux principaux ports algériens » et de renforcer « le commerce entre l’Afrique et l’Europe », a-t-il précisé.
Dans une note* datant de décembre 2020 et intitulée Etude régionale sur la promotion et la commercialisation du corridor Routier Transsaharien (RTS), son évolution vers un corridor économique et l’établissement d’un mécanisme de gestion pertinent, les Nations Unies pour le Commerce et le Développement soulignent qu’en dehors du Maghreb, « 1% du commerce total de l’Algérie se fait avec l’Afrique ».
Rappelons que le CLRT, dont le siège est à Alger, englobe l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Ces six pays, qui comptent plus de 400 millions d’Africains, ( 28 % de l’ensemble du continent) représentent « 27% du PIB total de l’Afrique », rappelle les Nations Unies.