Le ministre de l’Economie, de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, a affirmé jeudi à Alger que l’Algérie possédait les capacités « pour développer des modèles de drones » opérationnels dans les domaines de « l’agriculture et de la lutte contre les catastrophes naturelles ».
Intervenant lors d’une journée d’étude intitulée « Drones : applications et perspectives », M Oualid a indiqué que le pays disposait des compétences intellectuelles « pour produire des drones » grâce à de jeunes innovateurs qui ont réussi à « concevoir des prototypes ».
Il a ensuite souligné que ces aéronefs sans équipage avaient « un avenir prometteur » dans des domaines aussi variés que « l’agriculture, la lutte contre les catastrophes naturelles, les mines, la défense… ».
Pour ce faire, le ministre a expliqué qu’un tel programme nécessitait « davantage d’efforts et un grand intérêt de la part des pouvoirs publics » pour passer, selon lui, du stade « de la recherche et du développement à la production et à la commercialisation ».
Dans cette même veine, il a précisé que l’objectif de la journée d’étude était de « découvrir ces compétences » pour les aider à « concrétiser leurs projets financièrement », ou les accompagner dans la découverte « des nombreux textes réglementaires – publiés ces dernières années – concernant le domaine des drones ».
Egalement présent lors de ce colloque, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a quant à lui fait savoir que son département oeuvrait à la création de sociétés économiques mixtes « entre les centres de recherche activant dans le domaine des systèmes indépendants et les centres finançant ces sociétés ».
Il a par ailleurs annoncé que son ministère entamera prochainement l’élaboration « d’un cahier des charges » pour la création « d’une école supérieure des systèmes indépendants dont relèvent les drones ».
Pour rappel, la rencontre a réuni des cadres supérieurs des ministères de la Défense nationale, de la Poste et des Télécommunications, de l’Agriculture et du Développement rural ainsi que des chefs d’entreprises publiques et privées.
Mansouria Fodeili
