La coopération dans le domaine de l’hydrogène vert entre l’Algérie et l’Allemagne était au centre des discussions jeudi à Alger lors de la 3ème édition de la Journée algéro-allemande de l’énergie.
Organisée par les ministère de l’Energie et des Mines et de la Transition énergétique et des des Energies renouvelables (TEER), avec le soutien du ministère allemande de l’Economie et de l’Energie, la traditionnelle rencontre a été l’occasion de partager les expériences et les stratégies de promotion de l’hydrogène vert.
« L’Algérie a préparé une base solide et complète pour accélérer la transition énergétique par l’adoption et la mise en oeuvre d’une feuille de route qui s’articule autour de plusieurs axes », a indiqué le ministre de la TEER, Benattou Ziane.
Pour étayer son propos, il a ajouté que la feuille de route gouvernementale comportait l’installation « d’une capacité globale, à l’horizon de 2035, de 15.000 mégawatts d’électricité d’origine renouvelable et d’ un plan national ambitieux de production de l’hydrogène ».
« L’hydrogène vert apparaît aujourd’hui comme le combustible propre de substitution stratégique des prochaines décennies. C’est un vecteur appelé à devenir essentiel, à l’avenir, pour notre économie car l’Algérie est un pays doté de ressources solaires et éoliennes extraordinaires », a-t-il expliqué.
Dans son discours inaugural, l’ambassadrice allemande à Alger, Elisabeth Wolbers, a de son coté rappelé qu’Alger et Berlin « œuvrent ensemble pour faire avancer les conditions cadres pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ».
Confiante dans la relation tissée par les deux partenaires, la diplomate s’est en outre félicitée que le partenariat énergétique algéro-allemand « englobe un vaste champ d’activités ».
Mme Wolbers a conclu son intervention en soulignant que l’Algérie possède « tous les atouts pour devenir, en quelques décennies, un acteur majeur dans le marché mondial des énergies renouvelables ».
Mansouria Fodeili
