Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a appelé – samedi à Alger – à tirer profit « efficacement et durablement » des innovations dans le domaine de la recherche, et à intensifier les échanges entre les opérateurs économiques et les chercheurs.

C’est à l’occasion de la conférence nationale des entreprises publiques à caractère scientifique et technologique, que M. Benziane a estimé « nécessaire » de réunir toutes les conditions « favorisant l’innovation au sein des entreprises », et d’éliminer les entraves « en l’absence d’une exploitation efficace et durable » des travaux de recherche en Algérie.

Pour ce faire, le ministre a suggéré la mise en place d’ateliers afin d’étudier « l’aspect méthodologique et la politique en matière d’innovation », et d’élaborer des plans permettant « d’augmenter les ressources humaines, d’établir de nouveaux indicateurs et de se pencher sur les obstacles qui entravent la concrétisation des projets innovants ».

La nouvelle stratégie en matière de recherche et de développement doit, selon la tutelle, reposer sur « l’établissement des principes d’une action intégrée et coordonnée – à travers une approche participative et interactive avec les différents acteurs – », et sur l’échange « de bonnes pratiques » conformément aux « priorités du gouvernement et aux besoins du pays ».

Lors de son allocution, Abdelbaki Benziane a également incité les participants à la conférence à définir « une vision prospective et une feuille de route aux contours et aux objectifs clairs », en vue, dit-il « de développer les horizons de partenariat avec le secteur social et économique ».

Puis, il a égrené les actions accomplies par son secteur, depuis janvier 2021, en annonçant la réalisation de « 73 brevets d’invention », la publication « de 9.874 articles » – indexés dans la base de donnée Scopus – ainsi que la participation à « 24 projets internationaux ».

Il a enfin conclu en rappelant l’ouverture de plusieurs plateformes électroniques – ayant contribué « à la numérisation des services » et à l’unification de « 817 revues scientifiques algériennes » – ainsi que la création « d’unités, de laboratoires et d’équipes de recherche par les établissements économiques, les associations et les établissements à caractère scientifique ».

Mansouria Fodeili