
Le budget annuel affecté aux transferts sociaux a dépassé les 5.000 milliards DA, a fait savoir, lundi à Alger, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.
Dans sa déclaration de politique générale du Gouvernement devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Benabderrahmane a indiqué que ce montant englobait « les transferts sociaux directs et indirects ».
« La dépense fiscale a atteint ces deux dernières années une moyenne annuelle de 440 milliards de dinars », a-t-il poursuivi.
Pour justifier « le caractère social de l’Etat », le Premier ministre a rappelé les mesures prises par ses services à savoir « la relance de l’activité économique, l’allègement des charges sur les entreprises impactées et le soutien du pouvoir d’achat du citoyen ».
Il a ensuite cité « l’exonération de l’impôt sur le revenu global » pour les salaires inférieurs à 30 000 dinars.
« La mesure en question a concerné plus de 5 millions de personnes, dont 2,6 millions de retraités, représentant une dépense fiscale de plus de 84 milliards DA par an », a expliqué M Benabderrahmane.
Et d’ajouter : « Par ailleurs, le Gouvernement a veillé au renforcement du stock national de céréales, en apportant un appui financier important à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OIAC), estimé à plus de 900 milliards DA en 2021 et 2022 ».
Une démarche entreprise par les pouvoirs publics au titre « d’une vision prospective » afin, dit-il, de garantir « un stock stratégique de denrées alimentaires » face à la situation prévalant sur les marchés mondiaux.