La Présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, a effectué une visite de deux jours en Algérie qui s’est soldée par la signature de plusieurs accords et d’une déclaration conjointe avec le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune à l’occasion du 20e anniversaire de la signature du Traité d’amitié et de bon voisinage entre les deux pays.
Pour sa première sortie à l’étranger, Giorgia Meloni était accompagnée d’une forte délégation ministérielle et d’hommes d’affaires. Plusieurs mémorandums d’entente et de coopération portant sur l’amélioration des réseaux de raccordement énergétique pour une transition énergétique durable, la coopération technologique pour la réduction du torchage de gaz, la coopération spatiale et sur un partenariat entre le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) et la Confédération économique et industrielle italienne ont ainsi été paraphés.
Dans un point presse commun, Abdelmadjid Tebboune a rappelé sa volonté de « consolider sa place de partenaire stratégique de l’Italie en matière énergétique » et d’honorer ses engagements « en tant que fournisseur régional et international fiable ».
Il a à ce propos salué « la qualité des relations bilatérales » qui ont fait passer les échanges commerciaux de « 8 milliards de dollars en 2021 à 16 milliards de dollars », s’est-il félicité.
Le président de la République a également évoqué le nouveau projet de gazoduc entre Alger et Rome. Un programme qui verra l’Algérie exporter « de l’électricité, de l’ammoniac et de l’hydrogène » et permettra à l’Italie devenir un « hub de distribution de ces produits énergétiques vers l’Europe », a-t-il expliqué. Il a en outre annoncé la fabrication et la commercialisation de la voiture Fiat « dès mars prochain ».
De son côté, Giorgia Meloni, a reconnu que son déplacement chez son voisin n’était « pas fortuit » en raison de l’importance de l’Algérie en tant que « partenaire fiable et important sur le plan stratégique ».
La dirigeante italienne a souligné que son pays souhaitait « renforcer la coopération dans les domaines énergétique, économique, culturel et politique » afin de « réaliser davantage de croissance et de développement, d’établir des passerelles entre les deux rives de la Méditerranée et de contribuer à la stabilité dans la région », a-t-elle conclu.
Mansouria Fodeili