La Direction de la culture et des Arts a annoncé lundi qu’une liste de sept dossiers de sites et de vestiges historiques situés dans la wilaya de Béchar seront prochainement classés au registre local du patrimoine matériel.

« La commission locale intersectorielle spécialisée va procéder au classement au registre local du patrimoine culturel matériel de la wilaya des vieux ksour d’Ouled Aayad (Abadla), Boukais, Lahmar et la mosquée du ksar de Bechar, l’une des plus anciennes dans la région de la Saoura ainsi que les sites et vestiges historiques d’El Mnassba et Chabka », a indiqué le coordinateur du patrimoine culturel matériel et immatériel au au ministère de la Culture et des arts, Hamid Nougal.

Il a par ailleurs rappelé que les sites d’El Mnassba et de Chabka, qui ont été récemment découverts dans la commune de Kenadsa (18 km au sud de Bechar) – , renfermaient  « plusieurs pierres portant des inscriptions Tifinagh datant, selon les premières expertises, de la préhistoire à celle du premier millénaire avant JC et de plusieurs dessins et gravures rupestres des espèces des éléphantidés, bovidés et rhinocérotidés », a-t-il expliqué.

Il a par ailleurs ajouté qu’une fois classés au registre du patrimoine culturel matériel local, « ces sites et espaces historiques, seront également proposés au classement au patrimoine culturel matériel national ».

« Aussi, une fois inscrit sur la liste du patrimoine local et national, ces biens culturels d’une grande importance pour la connaissance de l’histoire de la wilaya et du pays, feront l’objet d’un suivi pour leur conservation, gestion et d’une protection par tous les instruments juridiques prévus par la loi », a-t-il complété.

M. Nougal a également fait savoir que son département allait inscrire  sur la liste indicative de la banque des données du secteur de la culture et des arts « plusieurs autres expressions artistiques traditionnelles » relevant du patrimoine immatériel local. 

Il s’agit entre autres, « des danses « Houbi », »Haydouss », Karkabou, des musiques Diwane, de luth Fondou, de la musique et chant « Maya et des chant religieux traditionnel Hadra », a-t-il conclu.

Amale Hoummati