©crédit photo/Rui Ochoa

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a annoncé, mardi à Lisbonne, au deuxième jour de sa visite d’Etat, la tenue au second semestre 2023, du Sommet bilatéral algéro-portugais qui doit permettre une « relance des échéances bilatérales majeures » entre les deux pays.

Dans son allocution lors du dîner offert en son honneur par son homologue portugais, M. Marcelo Rebelo de Sousa, Abdelmadjid Tebboune a indiqué s’être mis d’accord son hôte pour faire de 2023 « une année charnière pour la relance des échéances bilatérales majeures ». 

A ce propos, le dirigeant algérien a fait savoir qu’un Sommet bilatéral était prévu pour le deuxième semestre avec pour objectif d’« asseoir les fondements d’un partenariat fort et d’oeuvrer à en consolider les acquis ».

« L’Algérie dont les potentialités de croissance économique la qualifient pour remporter l’enjeu du développement et du progrès, veut élargir le champ de coopération bilatérale avec le Portugal, par la réactivation des cadres juridiques et en allant de l’avant sur la voie d’un partenariat intégré qui soit à la hauteur de notre volonté politique distinguée, particulièrement s’agissant des start-up, de la e-gouvernance et des énergies renouvelables », a précisé le chef de l’Etat algérien.

Souhaitant voir les investissements portugais atteindre le « même niveau que les relations politiques », le locataire d’El Mouradia a mis en exergue « le nouveau climat économique positif en Algérie » qui garantit, selon lui, « la stabilité juridique ». 

« Le dialogue avec Marcelo Rebelo De Sousa a été honnête, ouvert et reflète la profondeur de nos relations économiques qui, pour l’avenir, visent à permettre la création de plus de partenariats dans divers secteurs tels que la culture, l’éducation, l’énergie, les technologies, l’intelligence économique, les technologies numériques », a ajouté M Tebboune.

Pour rappel, Jusqu’en 2022 seuls huit projets d’investissement portugais ont été enregistrés tandis que les échanges commerciaux entre les deux pays – les besoins énergétiques du Portugal étant couvert à 40 % par l’Algérie – avoisinent les 450 millions d’euros

Mansouria Fodeili